Résumé de débat sur GJIG de l'utilité ou non d'un Frexit, sur les alternatives possibles pour l'Europe et pour nos sociétés. Le but d'un tel groupe est de partager des idées afin d'avoir des armes intellectuelles contre l'oligarchie qui dirige le monde. Donc tout débat mérite d'être partagé. A la fin de se texte, vous trouverez 2 liens celui d'une constitution transitoire et d'un live parlant d'un ric actuel sur la destitution de macron.
Le Frexit n'est pas possible tel qu'il est prévu actuellement par l'article 50. La France est trop dépendante des marchés financiers (bien plus que l'Angleterre qui a par exemple toujours gardé sa propre monnaie.) Donc bien qu'un Frexit peut paraître alléchant, cela n'est pas une solution aux problèmes actuels. A part enfoncer encore plus la France, un Frexit ne changerait pas les choses. L'Europe n'est que le conséquence de nos politiques basées sur le capitalisme et non une cause! En sortir ne résoudrait rien. Nous serions toujours dans une fausse démocratie, dans une société basée sur l'argent.
Nos gouvernements ont créé l'Europe donc c'est à nos gouvernements d'en apporter les changements. Il faut absolument modifier l'Europe mais avant tout il faut changer notre société car sinon cela est voué à l'échec.
Donc si on veut un Frexit réussi, il faut d'abord quelques prérogatives. Il faudrait d'abord
- générer une politique de retour massif à l’emploi (ce qui est faisable de bien des manières contrairement à ce que les dirigeants corrompus veulent faire croire),
- combinée à une hausse du SMIC progressive,
- une réforme de l’impôt sur le revenu et de la lutte contre l’évasion fiscale.
Cette politique recevrait le soutien massif de la population, rendant les hypothétiques sanctions de la Commission européenne injustifiées aux yeux des électeurs. Plus les marchés financiers et Bruxelles chercheront à s’opposer à cette politique, plus l’adhésion du peuple à une sortie des traités sera forte. C'est pour ça que l'article 50 et la sortie de l'Europe ne seront alors l’aboutissement d’un processus, et non le début!
Et cette politique différente est possible même au sein de l'Europe. Au Portugal par exemple, le gouvernement actuel diminue l'âge de la retraite, augmente les salaires, fait totalement l'inverse de ce que préconise Bruxelles. Et le chômage n'a jamais été aussi bas, les conditions de vie sont au plus haut. Et pourtant le Portugal est dans l'Europe. Mais en s'alliant à des pays comme ça, on ouvrirait un autre chemin possible en Europe.
Seulement tant que l'on vit en Macronie, tout cela n'est pas possible...
On en revient toujours au même mais rien ne sera possible tant qu'on aura un gouvernement corrompu mené par notre cher Macron.
Il nous faut obligatoirement un nouveau gouvernement, qui instaure une nouvelle constitution. Avec une autre République, on pourrait construire une vraie démocratie, directe bien sûr!
Si on avait cela même le RIC serait obsolète, car on pourrait construire une vraie démocratie et directement. Le RIC constitue un excellent outil mais en cas de démocratie représentative. Mais la démocratie représentative nous a mené là où on est actuellement. Donc pourquoi se contenter d'un RIC lorsqu'on pourrait intervenir directement avec une démocratie directe?
Bref, à partir de là on pourrait montrer la voie à suivre aux autres pays et là on aurait un véritable changement en Europe. Et c'est seulement à ce moment qu'on pourra sortir de l'Europe et construire autre chose ou bien la modifier en profondeur
Avant de changer quoi que ce soit il faut qu'on montre aux peuples qu'il est possible de construire autre chose. Sinon aucune crédibilté, aucun soutien et les gens resteront murés dans la peur.
Avec une adhésion populaire, l'oligarchie et Bruxelles ne pourront pas s'opposer. Donc si la France montrait la marche à suivre cela serait un début de changement global
Mais on en revient toujours au même, Macron doit partir. Il nous faut un gouvernement provisoire. De nombreuses publications sur la transition sont disponibles sur la page dans "politique" afin de détailler cette transition. Mais toute idée sur ce sujet est la bienvenue. Une vraie démocratie consiste à batir une société et un gouvernement ensemble, profitable et bénéfique à l'ensemble d'entre nous. Et pas seulement au service de quelque uns et au détriment de notre monde, notre écosystème comme c'est le cas actuellement.
C'est notre gouvernement, notre société qu'il faut changer avant toute chose. Il faut procéder par étape mais c'est possible. La première étape est la destitution de Macron, mais je pense que ca tout le monde ici le sait déjà. Mais ca reste le point de départ à la construction de quelque chose de nouveau. Si on ne repart pas sur des nouvelles bases complètes, nos actions ne seront malheureusement que des demi mesures inefficaces.
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Magic
Nier ou minimiser les conséquences du Frexit revient à enfouir la tête dans le sable sans réfléchir. Je veux bien croire que ça soit plus facile de se dire que l'Europe est source de tous les maux et qu'en sortir brutalement est la seule solution, j'aimerais y croire, sincèrement. Mais la réalité est bien plus compliqué que ça malheureusement.
Et je dis ça en étant profondément contre l'Europe telle qu'elle est actuellement.
Le fait que l'Angleterre ait gardé sa propre monnaie la protège des risques financiers contrairement à la France. C'est triste mais c'est comme ça. Dans le cas de la France, les économistes pro-frexit parlent d’une dévaluation subie de 30 %. Donc je pense que chacun est capable d'en mesurer les conséquences.
Donc ce n'est pas les quelques milliards gagnés en ne versant plus de l'argent à l'UE que ca va compenser. Loin de là. Ca fait penser à Le Pen qui avait pensé tout le budget de son programme lors de la présidentielle de 2017 sur ces fameux milliards gagnés en sortant de l'UE, ca ne tient pas la route
Dans son programme présidentiel, l’UPR évoque une dévaluation volontaire de 10 % pour corriger le déficit de compétitivité. On a envie de rire devant le caractère hors sol d’une telle proposition, comme si aucun facteur externe n’allait dévaluer le nouveau franc... Mais bon on comprend parfaitement qu’évoquer le cout réel d’un frexit risquerait d’être contre-productif du point de vue électoral.
Je cite Asselineau car seul quelqu'un qui soutient l'UPR peut soutenir aussi virilement le Frexit tout en niant la réalité. Mais bon ça fait partie de leur marque de fabrique.
Bref le contrôle des capitaux est essentiel en cas de Frexit. C'est là la différence avec l'Angleterre.
Car qui dit « contrôle des capitaux » dit « panique des marchés ». Et surtout, une fois qu’on a garanti le fait que rien ne sort du territoire, on est certain que plus grand-chose ne rentrera non plus. L’économiste David Cayla partisan d'une sortie de l'Europe ajoute un autre risque : "on ne peut pas « juste » interdire les mouvements de capitaux, car cela entraînerait l’impossibilité de procéder à des paiements à l’étranger. ».
Bref si le but recherché est de parvenir à une sortie de l’UE et de l’euro, le recours à l’article 50 est la pire voie à suivre. En plus d’être électoralement irréaliste et politiquement difficile à mener (on voit bien comment Asselineau peine à tendre vers les 1%...), ce processus (car il s’agit bien d’un processus) tend à mettre la charrue avant les bœufs : on commence par décréter la sortie puis on tente de la mettre en place en pariant sur la bonne volonté des autres pays membres (et des marchés financiers). Il s’agit d’une stratégie d’une naïveté confondante qui ignore totalement les réalités politiques pour se focaliser uniquement sur des considérations juridiques qui ne pèseront pas grand-chose face au poids des structures économiques et sociales.
Les cyniques préfèreront un scénario de rupture avec les marchés financiers, dont une des conséquences logiques sera l’implosion de l’euro et de l’UE. Cette approche a le mérite de mettre le peuple français devant le fait accompli : entre la banqueroute généralisée et la sortie de l’euro et de l’UE, le choix sera vite fait. Mais l’approche peut sembler manipulatrice et antidémocratique (un peu comme le fait de minimaliser les conséquences du recours à l’article 50 ?).
Plus intelligent, l’option de l’enclenchement d’un processus type plan A/plan B, dont la seule issue possible sera la sortie de l’UE et de l’euro (ou le renoncement à toute politique progressiste) a le mérite de respecter le choix des Français et de les convaincre pas à pas de la justesse et de la nécessité de la sortie.
Bref je sais très bien que je ne convaincrais pas les Pro Asselineau et je vois d'ici les hordes de militants UPR, connus pour leur agressivité internet, se déchaîner et sortir des contre vérités. Mais pour conclure, en passant à côté des considérations socio-économiques et de la grille de lecture matérialiste, Asselineau confond parfois les causes et les effets, et arrive logiquement à vendre un Frexit comme une fin plutôt qu’un moyen, un processus quasi indolore et essentiellement juridique. Donc à chacun de voir s'il préfère accepter la dure réalité en face et œuvrer à partir d'en là afin d'obtenir un Frexit intelligent et utile ou bien s'il préfère défendre une chimère irréaliste et dangereuse de l'utilisation de l'article 50. Mais bon l'enfer est pavé de bonnes intentions donc je n'en veux pas à ceux qui prônent le Frexit à outrance
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